Oryx algazelle
Fiche Information
Nom scientifique : Oryx dammah
Classification : mammifères
Taille moyenne : 1m60 à 1m75 de long, 1m à 1m25 au garrot
Poids moyen : 150 à 200kg
Longévité : Inconnue à l'état sauvage, Environ 30 ans en captivité
Habitat : Broussailles, Savanes, Désert
Régime Alimentaire : Végétarien principalement herbivore
Comportement social : En groupes jusqu’à 40 individus
Période de reproduction : Mars-Octobre
Maturité sexuelle : Vers 1-2 ans
Gestation/Incubation : Environ 8 mois et demi, 1 petit par portée
Statut de conservation :
Répartition géographique
Cette espèce participe au programme d’élevage Européen.
Description
L’oryx algazelle est une antilope reconnaissable à sa robe blanche et à son cou orangé. Elle possède sur le sommet de sa tête deux longues cornes pouvant atteindre les 1m25 de long. Ces cornes sont présentes chez les femelles et les mâles. Elles sont utiles pour se défendre face aux prédateurs, mais également lors des combats entre mâles en période de reproduction.
Aujourd’hui éteinte dans la nature, cette espèce était autrefois présente dans les régions désertiques et semi-désertiques au sud et à l’ouest du Sahara, ainsi qu’en Egypte/Libye. Elle vivait en troupeaux regroupant jusqu’à une quarantaine d’individus, aussi bien mâles que femelles, avec un mâle dominant à la tête du groupe. Nomade, cette antilope parcourait des dizaines voire centaines de kilomètres en suivant les averses à la recherche de sources d’alimentation : herbes, feuillages, plantes succulentes, racines juteuses et fruits. Elle effectuait des migrations saisonnières vers le nord à la saison des pluies.
L’oryx algazelle est parfaitement adapté aux environnements arides. En effet il peut survivre de longs mois sans boire, se contentant de l’eau contenue dans ses aliments. Ses reins lui permettent de concentrer son urine pour ne pas perdre trop d’eau. Il est aussi capable de supporter que sa température corporelle monte à 45°C ; cela lui évite de gaspiller de l’eau par évaporation/transpiration pour conserver une température plus basse comme le font la plupart des mammifères de zones tempérées. D’un point de vue comportemental, l’espèce s’active aussi plus la nuit et en début de matinée, et se repose à l’ombre aux heures chaudes.
L’espèce fût chassée jusqu’à son extinction totale en milieu naturel dans les années 1980. Elle était en effet appréciée pour sa viande ainsi que pour ses cornes conservées comme trophées. Des projets de réintroduction sont en cours dans des aires protégées du Maroc, de la Tunisie ou encore du Tchad. Plusieurs groupes ont déjà rejoint des réserves fermées avant, on l’espère, de prochains relâchers dans les étendues sauvages. En attendant, l’espèce est aujourd’hui considérée comme « éteinte dans la nature » par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).
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