Coyote

Fiche Information

Nom scientifique : Canis latrans

Classification : mammifères

Taille moyenne : 75cm à 95m de long, 50 à 60cm au garrot

Poids moyen : 7 à 16kg

Longévité : Environ 10 ans à l'état sauvage, 15 à 20 ans en captivité

Habitat : Prairies, Broussailles, Forêts tempérées, Forêts boréales, Déserts, Zones cultivées, Zones urbaines

Régime Alimentaire : Carnivore

Comportement social : Solitaire, En groupes familiaux

Période de reproduction : Janvier-Mars

Maturité sexuelle : Vers 1 an

Gestation/Incubation : Environ 2 mois, 1 à 19 petits par portée

Statut de conservation :
LC

Description

Le coyote est un canidé originaire d’Amérique du Nord. Très adaptable, il peut s’installer dans des habitats variables, des forêts aux milieux ouverts, en passant par les zones cultivées et même les zones urbaines. Son aire de répartition s’est étendue avec la disparition du loup. En effet, même si le coyote est connu pour suivre son grand cousin et se nourrir du reste de ses chasses, le loup, lui, ne tolère pas ce potentiel concurrent sur son territoire et a tendance à l’éliminer lorsqu’il en a l’occasion.

Le coyote est plutôt crépusculaire, s’activant surtout le soir et à l’aube. Carnivore à 90%, il cible surtout des petites proies (rongeurs, lapins, oiseaux, amphibiens, reptiles, poissons, crustacés, insectes…) qu’il chasse seul. Il lui arrive tout de même de s’associer à ses congénères pour s’attaquer à des proies plus grosses comme des cerfs ou encore des moutons. Bien que le coyote préfère la viande fraîche, il peut se repaître sur une charogne si l’occasion se présente. Il consomme à l’occasion des fruits (mûres, bleuets, pêches, poires, pommes…) et même de l’herbe pendant une partie de l’hiver. Enfin, puisqu’il n’hésite pas à s’approcher des habitations humaines, il lui arrive aussi de se nourrir de nos déchets.

Cette espèce forme des petits groupes familiaux lâches qui se rassemblent ou se séparent selon les circonstances, et certains individus restent longtemps solitaires. Lorsqu’un couple se forme, il établit un territoire autour d’une tanière qui est souvent l’ancien terrier abandonné d’un blaireau, d’une marmotte ou bien d’une moufette. Même s’il est moins sociable que le loup, le coyote est un animal qui communique tout de même énormément, principalement par voie sonore. Son nom latin Canis latrans signifie d’ailleurs « chien qui aboie ». Son répertoire comporte une dizaine de vocalises différentes : grognements, soufflements, gémissements, jappements, aboiements, hurlements… Il peut ainsi garder le contact avec ses congénères, alerter d’un danger, ou encore exprimer une excitation ou un énervement.

L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a classé le coyote parmi les espèces « en préoccupation mineure ». Il n’est donc pas protégé et est même souvent persécuté. En effet, comme il lui arrive de s’en prendre aux animaux d’élevage, ou même parfois aux animaux de compagnie en vagabondage lorsqu’il s’installe en ville, il est la cible de représailles par le biais de piégeages ou d’empoisonnements. On lui reproche également souvent d’être un vecteur de la rage. De plus, il est encore aujourd’hui chassé pour sa fourrure. Le coyote a pourtant un rôle important dans les écosystèmes en tant que régulateur des populations de rongeurs, ce qui en fait un auxiliaire des cultures.

Le Saviez-vous ?

Le coyote et le blaireau américain s’associent parfois comme des « partenaires de chasses » : le blaireau, creuseur habile, déloge les rongeurs de leurs terriers, et le renard, plus agile à la surface, les capture. Quelques observations ont même rapporté des comportements affectueux entre les deux partenaires, qui se léchaient le visage par exemple.

A ne pas loup-er

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