Dromadaire
Fiche Information
Nom scientifique : Camelus dromedarius
Classification : Mammifère
Taille moyenne : 2m20 à 3m40 de long, 45 à 55cm de queue, 1m80 à 2m au garrot
Poids moyen : 400 à 600kg
Longévité : Environ 30 ans
Habitat : Déserts et broussailles
Régime Alimentaire : Végétarien (principalement herbes, feuilles et branches)
Comportement social : Femelles en groupes d’environ 25 individus / Mâles en groupes d’environ 25 individus
Période de reproduction : Variable selon les sites
Maturité sexuelle : Femelles vers 3 ans / Mâles vers 6 - 8 ans
Gestation/Incubation : Environ 13 mois, 1 petit par portée
Statut de conservation :
Répartition géographique
Description
Le dromadaire est une espèce domestique élevée en pastoralisme notamment dans les régions arides et semi-arides du nord de l’Afrique et du Moyen-Orient. Il en existe aujourd’hui environ 50 races différentes, spécialisées pour de nombreuses taches comme la traction de char, le labour, le transport d’hommes et de fournitures, la production de lait et/ou de viande, mais aussi les courses de dromadaires. Domestiqué depuis environ 5 000 ans à partir du dromadaire sauvage qui vivait alors uniquement sur la péninsule arabique, cette espèce a été très tôt introduite dans le Sahara et dans une grande partie du Sahel, puis en Turquie et au Moyen-Orient jusqu’à l’Inde. La pression exercée par la domestication ainsi que la chasse à mener la forme sauvage du dromadaire à disparaître il y a environ 3 000 ans.
Le dromadaire présente le plus souvent une robe de couleurs sable unie, mais il existe des variations selon les individus du blanc au noir, et même certains bicolores. Cet animal montre de nombreuses adaptations à la vie dans un milieu extrêmement aride, en première ligne sa résistance phénoménale à la déshydratation ! Un dromadaire, même avec une nourriture totalement desséchée et sous 50°C pourra tenir jusqu’à 10 à 15 jours sans une seule goutte d’eau ! Ces prouesses biologiques sont possibles grâce à diverses adaptations, entre autres la bosse présente sur son dos qui est un réservoir de cellules adipeuses (graisse) dans laquelle il va puiser durant les périodes de manque de nourriture ou d’eau. Lors de grande disette, la bosse peut fondre jusqu’à être absente, elle se reforme ensuite quand les ressources redeviennent accessibles. On peut également noter que le dromadaire ne transpire pas et possède une urine extrêmement concentrée afin d’éviter toute perte d’eau superflue. Autres adaptations à la vie dans les déserts sableux, ses pieds sont larges et reposent sur un coussinet afin d’assurer une grande stabilité sur un sol sableux. Le dromadaire présente également, en dessous du sternum et des articulations des membres, des callosités pour le protéger lorsqu’il se couche sur un sol brûlant.
Durant la période du rut, les mâles dromadaires peuvent gonfler et faire pendre hors de leur bouche un organe spécial unique appelé doula, qui ressemble à une grosse langue et sert, accompagné de salivation et de vocalisations, à rivaliser avec les autres mâles et à impressionner les femelles. Ils s’adonnent également à des combats, armés de leurs impressionnantes canines.
Entre les années 1850 et 1900, le dromadaire a été introduit en Australie pour aider à l’exploration des déserts de l’Outback en tant que monture et porteur. Avec la motorisation, les besoins ont diminué et les quelques 20 000 dromadaires occupant alors l’île ont été peu à peu relâchés. Ils se sont si bien acclimatés qu’ils sont aujourd’hui 1 million d’individus. Ils entrent donc en compétition avec les espèces autochtones qui occupent la même niche écologique (kangourous, wallabys, etc.) et pose aujourd’hui un sérieux problème de conservation.
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