Grue royale
Fiche Information
Nom scientifique : Balearica regulorum gibbericeps
Classification : oiseaux
Taille moyenne : 1 à 1,10m de haut
Poids moyen : 3 à 4kg
Longévité : Environ 25 ans à l'état sauvage
Habitat : Zones humides, Savanes, Zones cultivées
Régime Alimentaire : Omnivore (principalement invertébrés, petits vertébrés, graines…)
Comportement social : En couples monogames, en groupes de 30 à 150 individus
Période de reproduction : Décembre-Février
Maturité sexuelle : Vers 3 ans
Gestation/Incubation : Environ 1 mois, 2 à 3 œufs par ponte
Statut de conservation :
Répartition géographique
Description
La grue royale est un échassier typique des savanes de l’Est du continent africain. Présente parfois en grands groupes, elle parcourt les plaines à la recherche de petits animaux à se mettre sous le bec !
Très friande de petits animaux, cette grue passe beaucoup de temps à piétiner dans l’herbe ou dans les champs, le bec pointé vers le bas, scrutant le moindre mouvement pour saisir sa proie en un éclair. Elle suit également les grands herbivores afin de profiter des insectes dérangés par ces derniers. Une fois la journée passée à rechercher de la nourriture, la grue royale ira dormir perchée dans les branches d’un arbre, à l’abris des prédateurs.
Vivant en couples monogames qui cohabitent dans de larges groupes, les grues royales des deux sexes effectuent une parade nuptiale avec une danse complexe et codifiée, tout en émettant des sons puissants grâce à leurs sacs gulaires rouges. Cette danse renforce les liens entre les partenaires et elle sera effectuée tout au long de l’année même en dehors de la période de reproduction.
Le couple confectionnera un large nid au sol ou dans un arbre, les œufs seront couvés en alternance par les deux individus, après l’éclosion les parents s’occuperont également ensemble de leur progéniture jusqu’à ce qu’elle soit indépendante.
Menacée par la dégradation de son habitat ainsi que par le braconnage pour ses plumes ou le trafic d’animaux de compagnie, la grue royale est aujourd’hui considérée en danger d’extinction. Il ne resterait qu’environ 20 000 individus dans la nature et se nombre ne cesse de diminuer chaque année…
La protection des zones humides et des savanes reste un enjeu majeur pour la conservation de cette espèce comme de nombreuses autres qui peuplent les plaines de l’Est de l’Afrique.
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