Maki catta
Fiche Information
Nom scientifique : Lemur catta
Classification : Mammifère
Taille moyenne : 40 à 45cm de long, 55 à 65cm de queue
Poids moyen : 2 à 2,5kg
Longévité : 15 à 30 ans à l'état sauvage, 30 à 35 ans en captivité
Habitat : Forêts tropicales sèches, Forêts tropicales humides, Broussailles
Régime Alimentaire : Omnivore à forte tendance végétarienne (fruits, fleurs, feuilles…)
Comportement social : En groupes de 15 à 20 individus
Période de reproduction : Avril-Mai
Maturité sexuelle : Vers 1 an et demi-2 ans et demi
Gestation/Incubation : Environ 4 mois et demi, 1 à 2 petits par portée
Statut de conservation :
Répartition géographique
Cette espèce participe au programme d’élevage Européen.
Description
Le maki catta est une espèce de lémuriens reconnaissable par sa queue annelée noire et blanche. Comme tous les autres lémuriens, il est endémique de l’île de Madagascar, au Sud-Est de l’Afrique. On le retrouve dans tout le sud de l’île, où il fréquente principalement les forêts et milieux broussailleux. Il s’agit toutefois du plus terrestre de tous les lémuriens, passant beaucoup de temps au sol pour se déplacer à la recherche de sa nourriture.
Le maki catta se nourrit de feuilles, de fleurs, de bourgeons, d’écorces ou de sève, mais ce qu’il préfère par-dessus tout ce sont les fruits de tamarinier, très consommés pendant la saison sèche. Il peut lui arriver de manger des insectes, lézards, micros-mammifères ou oisillons, mais cela reste exceptionnel.
Cette espèce vit en groupes matriarcaux, composés d’une petite vingtaine d’individus souvent apparentés. La dominance des femelles leur octroie notamment la priorité sur la nourriture. Lorsque les groupes sont grands et que les ressources se raréfient, on peut observer une division du groupe.
Chez le maki catta, c’est la communication olfactive qui prime. Les individus marquent leur territoire grâce aux glandes odorantes qu’ils ont sur les avant-bras, sous les aisselles et dans la zone génitale et périanale. Chez les mâles, les glandes des avant-bras sont très développées et même équipées de sortes d’éperons qui leur permettent de griffer les arbres pour marquer encore plus efficacement leur territoire. En période de rut, ils frottent leur queue contre ces glandes afin de l’imprégner de l’odeur, et la secouent à proximité des mâles rivaux pour les défier ! Le maki catta communique aussi beaucoup par vocalises afin de maintenir la cohésion de groupe ou pour s’alerter en cas de présence d’un prédateur. Certaines vocalises ressemblent à des miaulements de chats.
L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a classé le maki catta parmi les espèces « en danger ». La déforestation est une des deux grandes menaces auxquelles les lémuriens doivent faire face. En effet les forêts de l’île sont exploitées pour obtenir du bois de chauffage ou collecter du bois exotique (ébène, bois de rose…), mais aussi défrichées dans le contexte de la culture sur brûlis pratiquée par les malgaches. On estime que Madagascar aurait perdu la moitié de son couvert forestier depuis le milieu du 20ème siècle. L’autre grande menace pesant sur les lémuriens est le braconnage : les makis cattas sont en effet chassés pour leur viande ou capturés pour en faire des animaux de compagnie. Heureusement, l’espèce est assez commune en parcs zoologiques et s’y reproduit bien, ce qui permettra peut-être un jour d’envisager des réintroductions.
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