Urubu à tête rouge
Fiche Information
Nom scientifique : Cathartes aura
Classification : oiseaux
Taille moyenne : 81 cm
Poids moyen : 1,4 kg
Longévité : 25 ans
Habitat :
Régime Alimentaire : Charognard
Comportement social : Groupe
Période de reproduction :
Maturité sexuelle :
Gestation/Incubation : Incubation de 30 jours
Statut de conservation :
Description
Le Saviez-vous ?
Chez l'Urubu la femelle est souvent plus grosse que le mâle.
Particularité
Morphologie :
Comme son nom l'indique, la tête est sans plumes, couverte d'une peau rouge et ridée. L'ensemble du plumage corporel est noir, la queue est longue et étroite, les pattes sont grises. Pas de dimorphisme sexuel excepté que la femelle est plus grande que le mâle. Le juvénile ressemble aux adultes, mais il a la tête plus foncée et la peau moins ridée.
Habitat :
Il occupe pratiquement toute l'Amérique. Sa capacité d'adaptation lui a permis de coloniser les milieux les plus extrêmes, des déserts les plus arides d'Amérique du Sud jusqu'aux forêts tropicales humides.
Mode de vie :
Malgré leur forte résistance aux toxines, les cathartidés ne peuvent consommer des charognes trop vieilles, en état de décomposition avancée. Ils doivent donc détecter au plus vite les cadavres d'animaux morts. Pour cela, l'urubu à tête rouge possède deux atouts :
Premièrement, c'est un navigateur infatigable et il survole la savane et la forêt à la recherche de ses proies, parcourant des distances considérables.
Deuxièmement, contrairement à ses concurrents directs, le Sarcoramphe roi et l'Urubu noir, qui possèdent une excellente vue et qui sont les seuls à voler régulièrement à très haute altitude, le vautour aura vole très bas au dessus de la cime des arbres car il fait partie des très rares oiseaux (avec les kiwis et les albatros) à posséder un odorat.
D'un naturel assez sociable, il dort en groupe, perché dans un arbre. Migrateur pour les espèces les plus nordiques, il passe l'équateur et vient s'installer en Amérique du Sud pendant la période d'hivernage. Comme la totalité des cathartidés, l'urubu à tête rouge pratique le vol plané qui nécessite l'utilisation des courants thermiques ascendants. C'est un adepte du vol à voile. Il plane interminablement en tenant les ailes nettement relevées et en se balançant d'un côté à l'autre. Il bat rarement des ailes, profitant des courants thermiques. Les battements d'ailes et les envols sont laborieux, mais il plane aisément. Il est capable de glisser pendant 6 heures sans battre des ailes.
Alimentation :
L'urubu à tête rouge est un charognard beaucoup plus exclusif que son proche cousin l'Urubu noir et il ne tue que très rarement des petites proies telles que des jeunes hérons et des ibis au nid, des poissons et des insectes.
C'est essentiellement un nettoyeur de carcasses et il est particulièrement perspicace pour découvrir les cadavres d'oiseaux ou de mammifères, même lorsqu'ils sont entièrement enfouis sous une végétation dense. A la curée, il se montre particulièrement timoré et il cède volontiers sa place à l'Urubu noir lorsque ce dernier arrive, bien qu'il soit d'une carrure moins imposante. Cependant, il revient ensuite sur la carcasse pour finir les restes. Alors qu'ils sont connus pour leur gloutonnerie, après un bon repas, les vautours aura sont capables de rester pendant au moins 15 jours sans se nourrir ni se désaltérer et apparemment sans qu'ils en paraissent affectés pour autant.
Reproduction :
Contrairement à l'Urubu noir, l'urubu à tête rouge évite les paysages urbains et les banlieues. En Amérique du Nord, il nidifie à proximité des terres cultivées, des prairies, des forêts et des reliefs peu importants.
Les urubus ne construisent pas de nid. Ils déposent leur ponte dans le recoin d'une corniche, une crevasse, une bûche creuse, ou à même le sol. Ils peuvent également utiliser un vieux nid d'oiseau, un terrier de mammifère ou un bâtiment abandonné.
Cette espèce est monogame et tout porte à croire que les couples restent unis jusqu'à la mort de l'un des deux partenaires. Les couples reviennent et réutilisent le même site année après année. Les quelques jours ou quelques semaines qui précèdent la ponte, les deux partenaires restent au nid. Puis ils réalisent une parade aérienne au cours de laquelle les deux oiseaux se suivent. Celui qui est en seconde position imite précisément le trajet de celui qui mène.
La femelle pond 1 à 3 oeufs crème, tachetés de brun. Les deux urubus couvent à tour de rôle pendant environ 5 semaines. Ils s'occupent également en commun du nourrissage des jeunes qui sont alimentés continuellement pendant les cinq premiers jours. Par la suite, les tours de nourrissage sont plus espacés.
Les jeunes urubus prennent leur envol entre 60 et 80 jours. Une à trois semaines après leur premier vol, les jeunes se perchent à proximité du nid et continuent à être nourris par leurs parents. Après avoir exploré les environs et atteint l'âge de 12 semaines, ils quittent définitivement l'aire. Cette espèce produit une seule couvée par an.
Comme son nom l'indique, la tête est sans plumes, couverte d'une peau rouge et ridée. L'ensemble du plumage corporel est noir, la queue est longue et étroite, les pattes sont grises. Pas de dimorphisme sexuel excepté que la femelle est plus grande que le mâle. Le juvénile ressemble aux adultes, mais il a la tête plus foncée et la peau moins ridée.
Habitat :
Il occupe pratiquement toute l'Amérique. Sa capacité d'adaptation lui a permis de coloniser les milieux les plus extrêmes, des déserts les plus arides d'Amérique du Sud jusqu'aux forêts tropicales humides.
Mode de vie :
Malgré leur forte résistance aux toxines, les cathartidés ne peuvent consommer des charognes trop vieilles, en état de décomposition avancée. Ils doivent donc détecter au plus vite les cadavres d'animaux morts. Pour cela, l'urubu à tête rouge possède deux atouts :
Premièrement, c'est un navigateur infatigable et il survole la savane et la forêt à la recherche de ses proies, parcourant des distances considérables.
Deuxièmement, contrairement à ses concurrents directs, le Sarcoramphe roi et l'Urubu noir, qui possèdent une excellente vue et qui sont les seuls à voler régulièrement à très haute altitude, le vautour aura vole très bas au dessus de la cime des arbres car il fait partie des très rares oiseaux (avec les kiwis et les albatros) à posséder un odorat.
D'un naturel assez sociable, il dort en groupe, perché dans un arbre. Migrateur pour les espèces les plus nordiques, il passe l'équateur et vient s'installer en Amérique du Sud pendant la période d'hivernage. Comme la totalité des cathartidés, l'urubu à tête rouge pratique le vol plané qui nécessite l'utilisation des courants thermiques ascendants. C'est un adepte du vol à voile. Il plane interminablement en tenant les ailes nettement relevées et en se balançant d'un côté à l'autre. Il bat rarement des ailes, profitant des courants thermiques. Les battements d'ailes et les envols sont laborieux, mais il plane aisément. Il est capable de glisser pendant 6 heures sans battre des ailes.
Alimentation :
L'urubu à tête rouge est un charognard beaucoup plus exclusif que son proche cousin l'Urubu noir et il ne tue que très rarement des petites proies telles que des jeunes hérons et des ibis au nid, des poissons et des insectes.
C'est essentiellement un nettoyeur de carcasses et il est particulièrement perspicace pour découvrir les cadavres d'oiseaux ou de mammifères, même lorsqu'ils sont entièrement enfouis sous une végétation dense. A la curée, il se montre particulièrement timoré et il cède volontiers sa place à l'Urubu noir lorsque ce dernier arrive, bien qu'il soit d'une carrure moins imposante. Cependant, il revient ensuite sur la carcasse pour finir les restes. Alors qu'ils sont connus pour leur gloutonnerie, après un bon repas, les vautours aura sont capables de rester pendant au moins 15 jours sans se nourrir ni se désaltérer et apparemment sans qu'ils en paraissent affectés pour autant.
Reproduction :
Contrairement à l'Urubu noir, l'urubu à tête rouge évite les paysages urbains et les banlieues. En Amérique du Nord, il nidifie à proximité des terres cultivées, des prairies, des forêts et des reliefs peu importants.
Les urubus ne construisent pas de nid. Ils déposent leur ponte dans le recoin d'une corniche, une crevasse, une bûche creuse, ou à même le sol. Ils peuvent également utiliser un vieux nid d'oiseau, un terrier de mammifère ou un bâtiment abandonné.
Cette espèce est monogame et tout porte à croire que les couples restent unis jusqu'à la mort de l'un des deux partenaires. Les couples reviennent et réutilisent le même site année après année. Les quelques jours ou quelques semaines qui précèdent la ponte, les deux partenaires restent au nid. Puis ils réalisent une parade aérienne au cours de laquelle les deux oiseaux se suivent. Celui qui est en seconde position imite précisément le trajet de celui qui mène.
La femelle pond 1 à 3 oeufs crème, tachetés de brun. Les deux urubus couvent à tour de rôle pendant environ 5 semaines. Ils s'occupent également en commun du nourrissage des jeunes qui sont alimentés continuellement pendant les cinq premiers jours. Par la suite, les tours de nourrissage sont plus espacés.
Les jeunes urubus prennent leur envol entre 60 et 80 jours. Une à trois semaines après leur premier vol, les jeunes se perchent à proximité du nid et continuent à être nourris par leurs parents. Après avoir exploré les environs et atteint l'âge de 12 semaines, ils quittent définitivement l'aire. Cette espèce produit une seule couvée par an.
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