Zèbre des plaines

Fiche Information

Nom scientifique : Equus quagga

Classification : Mammifère

Taille moyenne : 2m20 à 2m45 de long, 1m20 à 1m40 au garrot

Poids moyen : 250 à 350kg

Longévité : Environ 20 ans à l'état sauvage, 20 à 30 ans en captivité

Habitat : Prairies, Broussailles, Savanes

Régime Alimentaire : Végétarien principalement herbivore

Comportement social : En groupes jusqu’à 10 individus

Période de reproduction : Novembre-Avril

Maturité sexuelle : Femelles vers 2-3 ans / Mâles vers 4-5 ans

Gestation/Incubation : Environ 1 an, 1 petit par portée

Statut de conservation :
NT

Répartition géographique

Description

Le zèbre des plaines est une espèce de mammifère herbivore présente dans la moitié sud de l’Afrique, où elle fréquente les savanes et autres milieux ouverts. Elle vit en groupes composés d’un mâle reproducteur avec quelques femelles et leurs petits. On appelle cette structure un « harem ». Il existe en parallèle des groupes de mâles célibataires.

En Afrique de l’Est, de nombreux zèbres des plaines participent avec les gnous bleus à la célèbre « Grande migration ». En mai, à la fin de la saison des pluies, les animaux quittent les plaines du Serengeti, dans le nord de la Tanzanie, et se dirigent vers le nord-ouest, vers la rivière Grumeti, ou ils demeurent jusqu’à fin juin. En juillet ils traversent cette rivière et la rivière Mara, pour atteindre les plaines du Masai-Mara au Kenya en août, où ils passeront le reste de la saison sèche. Ils reprennent le chemin inverse début novembre, retrouvant le Serengeti en décembre pour y profiter de l’abondance d’herbe générée par les pluies. Cette migration est impressionnante en terme d’effectifs, avec plus de 260 000 zèbres participants (et pas loin de 2 millions de gnous). Dans le sud de l’Afrique, certaines populations de zèbres des plaines là aussi se regroupent pour migrer. Entre fin novembre et début janvier, ils quittent la région frontalière entre la Namibie et le Botswana et se dirigent vers les grandes plaines au centre du Botswana, alors que la saison des pluies s’installe et que l’herbe y est abondante. Ils feront le trajet inverse entre fin mars et début mai, pour rejoindre à nouveau le nord-ouest du pays et passer la saison sèche au cœur des étendues humides du delta de l’Okavango et de la rivière Chobe. Cette migration sur environ 500km est la plus longue migration terrestre de mammifères en Afrique.

La caractéristique la plus célèbre des zèbres est leur pelage rayé de noir et de blanc. La forme, le nombre et la répartition des rayures varient d’une espèce de zèbre à l’autre, et même au sein des sous-espèces et sous-populations. Et lorsqu’on étudie plus précisément la robe des individus, on constate que chaque zèbre possède un motif de rayures qui lui est propre et qui permet de le reconnaître, un peu comme nos empreintes digitales… ou comme un code-barre !

De nombreuses hypothèses ont été émises pour expliquer l’utilité des rayures des zèbres : identification des individus, camouflage, perturbation des prédateurs, thermorégulation… L’explication principale retenue par la communauté scientifique est finalement que les rayures des zèbres repoussent les insectes piqueurs comme les taons ou la mouche tsé-tsé. Ceux-ci pouvant transmettre des maladies, diminuer les risques d’être piqués est un avantage conséquent.

Le zèbre des plaines est considéré comme commun en Afrique mais ses populations sont néanmoins en déclin : ces trente dernières années les effectifs ont diminué d’environ un quart. L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a ainsi fait passer l’espèce dans la catégorie « quasi menacée » en 2016. Le zèbre des plaines est surtout menacé par la chasse, pour sa peau mais aussi pour sa viande.

Le Saviez-vous ?

Les sous-espèces de Chapman (présentée à Thoiry) et de Burchell ont la particularité d’avoir des rayures beiges entre leurs rayures noires au niveau de la croupe. Une autre sous-espèce, le quagga, n’était rayée que sur l’avant du corps, et avait une couleur plus crème ; cette sous-population a malheureusement été chassée jusqu’à extinction, le dernier individu sauvage ayant été abattu en 1878 alors que le dernier captif mourut en 1883.

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